Les bouleversements écologiques suscitent de l’inquiétude, de l’anxiété voire de l’angoisse chez un nombre croissant de personnes. Il s’agit en grande partie d’une angoisse d’anticipation : ce n’est ni une pathologie ni une maladie mentale. On pourrait dire que les personnes éco-anxieuses sont des personnes rationnelles et lucides dans un monde qui ne l’est pas. Elles doutent de leur capacité à pouvoir agir significativement sur le cours de la vie.
Pour Rouge ouvert, animer un cercle de parole, c’est offrir la possibilité de s’exprimer dans un cadre sécurisé. En partageant leurs émotions, les participantes d’un soir se rencontrent, se relient. Elles retrouvent le sentiment d’appartenir à une communauté.
Le cercle de parole permet également de mettre des mots et de la clarté sur notre vécu. Il permet d’apprivoiser nos peurs et nos tristesses. Il offre l’opportunité de nous reconnecter à des élans communs, à la puissance de la vie telle que nous l’éprouvons parfois, pleinement présents dans l’instant.
Quand la présence à soi, aux autres et au monde s’aligne et que les limites s’estompent, la joie et l’énergie surgissent. Comme elles l’ont fait une nouvelle fois lors de ce temps d’échange.
Merci aux participantes d’un soir pour leur confiance et à Amandine Bourbon pour l’illustration de cet article.